Mille Lectures d’hiver
Dimanche 8 décembre, 18h15, Cinémobile, entrée libre.
Le Festival et les Mille Lectures d’hiver invitent l’écrivain Olivia Rosenthal pour une ciné-lecture autour de son recueil Ils ne sont pour rien dans mes larmes (Verticales Edition)
« Quel film a changé votre vie ? » C’est la question simple et vertigineuse que pose ce livre. Pour y répondre, quatorze voix singulières racontent comment le cinéma est entré par effraction dans leur existence. C’est un livre sur tous ceux qui fréquentent les salles obscures pour se rassurer, pour oublier, pour se divertir, pour comprendre, pour avoir peur. On y rencontre des acteurs, des couleurs et des sons, des histoires de famille, des exemples à suivre, des motifs de rupture, toute une intimité avec des images souvent anciennes qui, passées au crible de la mémoire, continuent à hanter nos esprits et nos corps. On y apprend que l’art n’est pas nécessairement coupé de la vie et on se dit que c’est une information à retenir.
La lecture proposée par Olivia Rosenthal sera ponctuée de la projection de deux courts métrages livrant une adaptation de deux des voix du recueil :
La nuit americaine d’Angelique
Joris CLERTE, Pierre-Emmanuel LYET / 2013 / animation / 8’
sur un texte d’Olivia Rosenthal, interprété par Louise Bourgoin
En allant voir La Nuit américaine de François Truffaut, Angélique découve qu’on peut inventer sa vie.
Les larmes
Laurent LARIVIERE / 2009 / fiction – essai / 26’
Olivia a quarante ans et pleure beaucoup, surtout en regardant Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy. Elle ne supporte pas l’idée qu’on soit à jamais séparés de ceux qu’on a aimés. Elle se lance dans une étude géographique et autobiographique qui lui permet de découvrir la vraie raison de ses larmes.
Olivia Rosenthal
Olivia Rosenthal a publié dix récits aux éditions Verticales dont On n’est pas là pour disparaître (Prix Wepler- Fondation La Poste 2007) et Que font les rennes après Noël ? (Prix Alexandre-Vialatte, et prix du Livre Inter 2011). Son intérêt pour la part d’oralité que recèle toute écriture l’a conduite à proposer des performances en collaboration avec des cinéastes, des écrivains, des metteurs en scène, des plasticiens et des chorégraphes. Elle a également réalisé des pièces sonores, écrit un court-métrage de fiction avec Laurent Larivière (Les Larmes), et fait diverses interventions (affichages et fresques) dans l’espace public, autant de manières pour elle de renouveler les formes que peut prendre la littérature.